L’aviation civile est au cœur des préoccupations internationales en matière de sûreté et de sécurité. En 2025, l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) entreprendra un audit crucial des deux principaux aéroports du Gabon, Libreville et Port-Gentil. Cet audit a pour but d’évaluer et de renforcer le système national gabonais de sûreté de l’aviation civile, afin de s’aligner sur les normes et standards internationaux.
L’Agence nationale de l’aviation civile (Anac) du Gabon a souligné que cet audit se concentrera sur huit éléments essentiels, notamment la législation, les programmes de sûreté, la responsabilité des autorités nationales, la formation, l’encadrement technique, et le contrôle qualité. Ces aspects sont critiques pour garantir la résilience et la robustesse des infrastructures aéroportuaires face aux défis sécuritaires actuels.
L’ambition du Gabon est claire : atteindre un taux de mise en œuvre de 85%, dépassant ainsi l’objectif de 75% fixé par le Plan de sûreté de l’aviation civile pour l’Afrique (AFI SECFAL). Pour cela, une cellule technique sera mise en place. Elle regroupera divers points focaux afin d’assurer une coordination optimale et d’atteindre les objectifs des Annexes 9 et 17 de l’OACI, qui concernent la facilitation du trafic et la sûreté.
Cette initiative s’inscrit dans une dynamique de modernisation et de sécurisation des infrastructures aériennes du pays. Elle permettra au Gabon d’accroître la confiance des partenaires internationaux et des opérateurs économiques, tout en assurant la sécurité de ses passagers et de ses citoyens. La réussite de cet audit pourrait positionner le Gabon comme un modèle de sûreté aérienne en Afrique, contribuant significativement à son développement économique et touristique.
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