Lors du conseil des ministres du 7 février dernier, le gouvernement de transition a annoncé la création d’une nouvelle société dans le secteur du transport. Dénommée Fly Air Gabon holding (FLAGH), cette nouvelle société apparaît comme le nouveau bras séculier de l’Etat dans le domaine du transport aérien, toute chose qui pourrait lui permettre de mettre la main sur Afrijet, qui détient quasiment l’exclusivité des vols commerciaux sur l’ensemble du territoire.
Avec pour objectif principal de prendre des participations dans toutes les entreprises gabonaises ou étrangères dont l’activité est rattachée au domaine du transport. Fly Air Gabon holding est notamment chargé de la gestion, du contrôle et de la mise en valeur des participations acquises dans tous les pays, notamment dans les États parties aux traités Ohada, et particulièrement en République gabonaise. C’est ce qu’a annoncé le gouvernement.
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En effet, créée dans un contexte où les autorités gabonaises affichent leur volonté de retour à la souveraineté et où elles mènent un certain nombre d’actions au sein des entreprises importantes dans l’écosystème comme le démontre l’acquisition des parts dans Ceca-Gadis et le rachat d’Assala, Fly Air Gabon holding apparaît comme une entité visant en particulier l’acquisition d’Afrijet. Une société française qui détient le monopole au niveau domestique avec des coûts excessifs et qui se déploie également dans la sous-région.
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Si pour le moment rien n’a fuité au sujet d’une possible transaction dans ce sens, la société qui a pour objectif de stimuler l’économie du pays et dont la direction a été confiée à Binta Mandji Lespinas, qui a passé plus de 20 ans au sein de la compagnie Air France, pourrait très rapidement passer à l’action. Elle pourrait également être à la manœuvre pour la création d’une nouvelle compagnie aérienne nationale.
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