Présente à Sharm El-Sheikh en République Arabe d’Egypte dans le cadre des travaux de la 27e Conférence des parties (COP27) à la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC), la Commission de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) entend porter les ambitions et les aspirations des pays de notre sous-région. Deuxième poumon écologique du monde dans la protection de la biodiversité et solution à la crise environnementale actuelle, l’Afrique centrale entend tirer de cette conférence, un véritable dividende « éco-nomique ».
Ouvert ce 6 novembre à Sharm El-Sheikh, les travaux de la 27e Conférence des parties (COP27) à la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC) auxquels participent le numéro un gabonais Ali Bongo Ondimba, verront très certainement la Commission de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) y prendre une part active. Bien décidés à faire entendre leurs voix, les États de cette partie du monde encore « saine » d’un point de vue industriel, ce qui en fait un des « poumons du monde« , souhaitent tirer profit de ces échanges.
En effet, sous le patronage de la République Démocratique du Congo (RDC), qui organise depuis ce lundi 7 novembre, en marge de cette rencontre, la journée de la CEEAC à la COP27, les 11 pays concernés veulent d’une part « faire échos de la position commune des états de l’Afrique centrale à la COP27 » et d’autre part « faire écho des conclusions et résolutions de la conférence internationale scientifique de Yangambi ». Un événement qui a permis aux Etats membres de la CEEAC, de réfléchir dans le but de garantir le développement socio-économique vert des populations du Bassin du Congo.
Outre ces deux aspects, les 11 pays membres entendent également « informer (les puissances occidentales) sur l’évolution institutionnel de la CEEAC et les outils dont dispose la sous-région, pour mettre en œuvre la vision des Chefs d’Etat pour concilier la lutte contre les changements climatiques et le développement économique » et « informer ces derniers sur les actions en cours dans la sous-région dans le domaine ». Avec en ligne de mire le sommet extraordinaire des Chefs d’Etat et de Gouvernement sur l’Environnement, les changements climatiques et les forêts, cette rencontre des États membres pourrait avoir un fort impact institutionnel.