Évaluées à un peu moins de 390 milliards de fcfa à fin mars 2021, les exportations pétrolières ont atteint un niveau record à fin mars 2022. Sous l’impulsion de facteurs géopolitiques avec notamment le conflit Russo-Ukrainien, les exportations pétrolières ont atteint un pic à 953,5 milliards de fcfa au terme des trois premiers de l’année comme le révèlent les données de la Direction générale des Douanes et des Droits indirects (DGDDI). Une hausse de 145%, qui malheureusement ne se ressent que trop peu dans l’économie.
Après deux années en perte de vitesse sous fond de crise sanitaire mondiale, le marché de l’or noir a connu un rebond spectaculaire du fait notamment de nombreux facteurs géopolitiques, cristalisés par le conflit Russo-Ukrainien. Huitième producteur de pétrole africain, le Gabon a donc logiquement profité de cette embellie comme en témoignent les données fournies par la Direction générale des Douanes et des Droits indirects (DGDDI).
En effet, d’après les données compilées au premier trimestre, les exportations pétrolières sont passées de 389,1 milliards de fcfa à fin mars 2021 à 953,5 milliards de fcfa à fin mars 2022. Une hausse exceptionnelle de l’ordre de 145% essentiellement liée à la hausse des prix du baril de brut gabonais dont la valeur s’est accrue de 60,1% à 98 dollars US à fin mars 2022).
Représentant un peu moins de 75% d’un volume total des exportations estimé à 1276,5 milliards de fcfa sur cette période (en hausse de 55,1% en glissement annuel), les ventes d’or noir ont donc tenu à bout de bras notre économie. A noter cependant que malgré cette hausse exceptionnelle, le niveau des recettes pétrolières a baissé de 6,5%, n’atteignant qu’un peu plus de 101 milliards de fcfa au premier trimestre 2022.