A la faveur d’un séminaire de renforcement des capacités organisé les 17 et 18 février dernier à Libreville par la direction générale de la Communication, les patrons des médias implémentés au Gabon ont été entretenus sur le thème : »Prévention et gestion médiatique des situations à risque ». Un intitulé à travers lequel le ministère de la Communication encourageait la presse à assumer plus que jamais son rôle de diffuseurs de « la bonne information ». Notamment en ces temps de crises liés à la Covid19, durant lesquels fausses nouvelles (fake news) et informations mal vérifiées sont omniprésentes. Menaçant par-là même la lutte contre cet ennemi commun.
« La pandémie à coronavirus, déclenchée depuis fin 2019, et les moyens mis en oeuvres par les institutions publiques pour la juguler, se sont heurtés à des puissants contre-coups émanant d’acteurs divers peu enclins au soutien des efforts consentis qu’à des débats d’un autre ordre (…) Au regard de ce qui précède, la presse est appelée à jouer pleinement son rôle de moteur de collecte et de traitement de l’information, et surtout, de considérer ladite information comme un bien public« , a rappelé, entre autres, la directrice générale de la Communication, Hermine Otounga-Souna.
Dans cette optique de prévenir toute escalade liée à une désinformation, cinq experts ont donné une série de communications aux participants, allant aussi bien de « la viabilité des médias en temps de crise » à « l’éthique et la déontologie journalistique en temps de crise », en passant par « les notions du risque, l’exercice du journalisme et la responsabilité des patrons des médias en temps de crise ».
Au sortir de ces travaux, plusieurs recommandations ont été émises à l’endroit des pouvoirs publics.