mercredi, mai 1, 2024
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    Gabon : 18,7 millions de barils de brut produits au premier trimestre 2023

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    Alors que la question des subventions aux produits pétroliers par l’exécutif gabonais continue d’alimenter les débats, étant donné que lesdites subventions ne profitent « qu’aux populations les plus nantis » comme indiqué par la Banque mondiale, le brut gabonais continue pour sa part d’être exploité en grande quantité. Comme le révèle la note de conjoncture sectorielle à fin mars 2023, ce sont pas moins de 18,7 millions de barils qui ont été produits au premier trimestre. 

    Au-dessus des 18,6 millions de barils produits à fin décembre 2022, la production pétrolière gabonaise s’est raffermie au premier trimestre 2023. Malgré le respect des quotas édictés par l’Opep+, les opérateurs installés sur le territoire ont notamment pu profiter d’une production des champs sans interruptions (dysfonctionnements ou arrêts programmés), pour atteindre un chiffre global de 18,7 millions de barils au terme des trois premiers mois de l’année. 

    Représentant 2,552 millions de tonnes, cette production a également permis au pays à travers les majors sous contrat, d’exporter un peu plus de 2,3 millions de tonnes sur la période sous-revue. A un prix moyen de 76 dollars US pour un taux de change de 611,4 fcfa, ce sont pas moins de 762 milliards de fcfa de brut gabonais qui ont été exportés à fin mars. Une somme colossale dont ne profitent toujours pas les populations gabonaises en dépit des nombreuses promesses de « prospérité partagée ». 

    Confirmant les données du rapport de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) qui soulignait que « le poids du secteur extractif du Gabon est perceptible principalement à travers son effet positif sur la balance des exportations du pays », ces 762 milliards de fcfa, dont la part de l’Etat est principalement collectée par la Direction générale des hydrocarbures (DGH), Gabon oil company, la Direction générale des impôts (DGI), la Direction G

    générale des douanes et des droits indirects (DGDDI), témoignent de la forte capacité que pourrait avoir le Gabon en matière d’investissements. 

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