jeudi, avril 25, 2024
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    Gabon / ANBG : rationalisation des partenariats, quid des garanties ?

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    Alors que l’ANBG a annoncé l’arrêt des partenariats avec les écoles coûteuses,  au Gabon comme à l’étranger, il importe que les étudiants ne pâtissent pas de la rupture de certaines de ces conventions, tout comme cela ne doit pas être un prétexte pour des formations au rabais.

    « Soucieuse d’assurer une gestion rationnelle des ressources allouées par l’État dans le cadre de la prise en charge des boursiers et dans l’optique de leur proposer les meilleures formations aux coûts les plus avantageux, l’ANBG procède actuellement à la révision de l’ensemble des partenariats de conventions signées avec des établissements d’enseignement supérieur, aussi bien à l’étranger qu’au Gabon. Durant cette période, certains établissements d’enseignement supérieur figurant actuellement sur le site de l’ANBG  seront temporairement retirés »

    C’est par cette note datée du 24 mars 2022 que la structure en charge des bourses du Gabon a annoncé son nouveau cap à la communauté estudiantine. Beaucoup ont salué une initiative courageuse, à même de rationaliser l’argent public. Tant la question de partenariat entre écoles supérieures et ANBG avait fini par devenir une affaire de conflits d’intérêts entre les promoteurs d’établissements et certaines personnalités de la place. En témoigne la dernière inspection d’octobre 2019, sous la houlette du ministre de l’Enseignement supérieur d’à lors, Jean de Dieu Moukagni-Iwangou. Une enquête qui avait révélé que 49 des 57  établissements supérieurs privés du Gabon ne respectaient pas les normes en la matière, tant au niveau des infrastructures que du personnel enseignant.  Ce qui ne les empêchait cependant pas d’avoir de juteux partenariats avec l’ANBG.

    Aussi, pour que l’initiative de l’ANBG soit davantage efficiente, il importe qu’elle soit encadrée par certaines garanties vis-à-vis des apprenants et de leurs familles. En effet, beaucoup d’étudiants pourraient se retrouver débarqués de leurs écoles avant la fin de leurs formations, et peut-être même de leurs villes ou pays (pour ceux à l’étranger), si les ruptures de partenariats ne se font pas avec tact. 

    Pis, la communauté estudiantine appelle à ce que les établissements moins coûteux choisies par l’ANBG ne riment pas avec une formation…au rabais. L’ANBG est ainsi appelée à se rassurer de la qualité des enseignements proposés. 

    Enfin, la nouvelle liste des établissements officiels n’étant pas encore disponible, certains pensent qu’il faut se hâter de ce côté, pour éviter que les jeunes Gabonais ne continuent de s’inscrire dans ces écoles prohibées.

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