vendredi, mai 17, 2024
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    Gabon : une transition de 2 ans maximum au risque d’être écarté du Commonwealth 

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    Ferdinand DEMBA
    Ferdinand DEMBAhttp://www.insidenews241.com
    Passionné de lettres et désormais de chiffres, FD est le directeur de publication d’Inside News241. Journaliste de métier et de convictions, lui et son équipe sont au service d’une information objective, d’utilité publique et au service de la vérité.

    En visite à Libreville ces derniers jours pour s’enquérir de la situation qui prévaut dans le pays après le coup d’Etat du 30 août dernier, Patricia Scotland, secrétaire générale du Commonwealth, a pu s’entretenir avec les autorités de la transition. Rencontrant tour à tour le président de la transition, le général de brigade Brice Oligui Nguema, les membres de la société civile, les partis politiques, les hauts-commissaires du Commonwealth et autres diplomates, l’ancienne procureur générale pour l’Angleterre et le Pays de Galles, a dressé « une évaluation équilibrée de la situation ». 

    Membre du Commonwealth depuis le 25 juin 2022, le Gabon à travers son coup d’Etat militaire du 30 août dernier, s’est quelque peu mis en marge des préceptes édictés par l’organisation. Pour preuve, la récente visite de Patricia Scotland, secrétaire générale du Commonwealth. En mission d’enquête, l’ancienne procureur générale pour l’Angleterre et le Pays de Galles, avait notamment pour objectif de recueillir les différents sentiments de toutes les forces vives de la Nation sur le déroulement des événements ayant conduit au coup d’Etat du 30 août dernier et à l’annulation des résultats des élections générales du 26 août 2023.

    Après des rencontres avec les autorités de la transition et principalement le président, Brice Oligui Nguema, mais également des membres de la société civile, des partis politiques, des hauts-commissaires du Commonwealth et des diplomates, la diplomate britannique pour qui il « était essentiel de venir parler à toutes les parties afin de bien comprendre ce qui s’est passé pendant les élections, après les élections, les raisons pour lesquelles le pouvoir a été pris et ce qui se passe maintenant », n’a pas manqué de faire comprendre aux parties prenantes, les risques encourus par le Gabon en cas de non-retour à l’ordre constitutionnel d’ici 24 mois.

    Rappelant aux autorités « qu’en matière de coup d’État au niveau du Commonwealth, c’est maximum deux ans », comme l’a souligné Geoffroy Foumboula Libeka, porte-parole du Copil Citoyen et nouveau 4ème vice-président de l’Assemblée nationale de Transition, cité par nos confrères du site Le Nouveau Gabon, Patricia Scotland, a par la suite insisté sur le fait que le Commonwealth avait des règles très claires et très strictes concernant la bonne gouvernance et l’état de droit. Des invectives tendant à rappeler aux autorités de transition, qu’un retour à l’ordre constitutionnel devait être opéré assez rapidement.

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