Un an après leurs décès, l’Union nationale a rendu hommage à deux de ses militants émérites qu’ont été Casimir Oye Mba et Marie-Agnès Koumba. « Deux militants sincères et désintéressés qui ont mis leur énergie et leur personne au service de l’UN, de l’opposition et du combat pour un Gabon démocratique et prospère », peut-on lire dans le communiqué livré à cet effet le 13 septembre dernier, et signé de la présidente de ce parti d’opposition, Paulette Missambo.
S’agissant de Casimir Oye Mba, ancien vice-président de l’Union nationale, par ailleurs ancien Premier ministre et ancien gouverneur de la BEAC décédé le 16 septembre 2021, l’UN a salué un « homme politique compétent, rigoureux et intègre ».
Quant à Marie-Agnès Koumba, partie deux jours plus tôt, l’Union nationale a dit garder le souvenir « d’une femme politique de grande courtoisie et de courage, en plus d’une travailleuse acharnée« . Ancienne présidente du Comité de suivi des actes de la conférence nationale de 1990, Marie-Agnès Koumba a gravi tous les échelons de l’administration publique gabonaise et de son parti politique, où elle était notamment vice-présidente de la liste conduite par Paulette Missambo, lors de la dernière élection du bureau de l’UN.
« Dans son rapport à l’autre, à la société et a la République, Marie-Agnès Koumba a cultivé les valeurs d’exemplarité, d’humilité, d’intégrité, de respect et de loyauté. Elle les a incarnées et leur a prêté son regard et sa voix. Casimir Oye Mba, lui, avait la République chevillée au corps. Il se conformait à ses règles et en respectait les institutions. S’il s’efforçait de nous montrer les dangers de l’ignorance, de la corruption et de la compromission, il nous a écoutés sans jamais nous juger. Il nous a encadrés sans jamais se décourager. Il a partagé avec nous sa grande expérience. Il nous a accompagnés », indique le communiqué.
À la demande de l’UN, une messe a été dite ce jeudi 15 septembre 2022 à l’église Saint-Louis Marie Grignion de Montfort, à Libreville, en mémoire des deux cadres disparus.