jeudi, avril 25, 2024
More

    CNSS : le SYPROSS égraine son chapelet de revendications à l’administration provisoire pour 2023  

    les plus consultés

    Dans l’optique de prévenir d’éventuelles crises au sein d’une Caisse nationale de sécurité sociale (Cnss) déjà au bord du gouffre, le président du Syndicat des professionnels de sécurité sociale (SYPROSS), Richard Ndi Bekoung, a égrainé, dans une communication datée du 11 avril dernier, à l’administration provisoire de ladite institution sociale le chapelet de revendications des salariés pour l’exercice 2023. 

    C’est en « considérant le retour de la croissance à la CNSS » et les difficultés rencontrées en début de chaque année que les salariés de la Caisse nationale de sécurité sociale ont décidé de faire connaître à leur hiérarchie leurs attentes, afin de garantir un climat apaisé et propice au travail. 

    « Devant l’inquiétude exprimée régulièrement par les salariés en début de chaque année, le SYPROSS demande d’ores et déjà la garantie du maintien des acquis sociaux bien que conscients des difficultés financières accentuées par de nombreuses crises diverses et variées. Par ailleurs, le SYPROSS demande pour tous les salariés des conditions de travail et de vie améliorées », a exigé le président du SYPROSS Richard Ndi Bekoung, avant de dresser la liste des revendications des salariés. 

    A ce sujet, le SYPROSS revendique la révision de la convention collective ; la mise en application des conclusions de la commission d’examen et la régularisation des situations administratives de l’ensemble des organisations syndicales de la CNSS et l’organisation des élections des délégués du personnel. 

    Les salariés revendiquent par ailleurs le paiement du 13ème mois de décembre 2023 ; la cérémonie dédiée aux agents retraités ; la suspension des prélèvements des agents occupant les logements de la CNSS à Franceville ; la suspension de l’IRPP sur les services rendus ; les formations pour l’ensemble des agents et des meilleures conditions de travail, à savoir des outils de travail et la mise à disposition des moyens de transport.

    La CNSS est durement frappée par la crise des matières premières de 2014 avec son lot de fermetures des entreprises et des licenciements massifs. Il y a également la pandémie du Covid-19 qui n’a pas arrangé les choses. En dépit de ces faits, la gestion peu orthodoxes des derniers directeurs généraux de l’institution a fortement participé à faire dégringoler les choses. 

    Même-ci le 24 janvier dernier, le Premier ministre, Alain-Claude Bilie-By-Nze a, dans sa déclaration de politique générale, annoncé que le président Ali Bongo a débloqué la somme de 10 milliards de fcfa pour prendre en charge 5 000 nouveaux retraités qui attendent leur première pension depuis des longues dates, la CNSS n’est pas encore sortie de la zone de turbulences. 

    Dans la même catégorie

    Laisser un commentaire

    0 Commentaires
    Commentaires en ligne
    Afficher tous les commentaires

    Derniers articles

    0
    Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x