Le groupe Olam international se retire du projet de la Transgabonaise dont les travaux de réhabilitation ont été lancés en 2020. Cette annonce fait suite à la cession de l’intégralité de ses parts dans la SAG à son partenaire français Meridiam avec qui elle s’est associée en 2019 pour relancer les travaux de réaménagement de la Transgabonaise.
Le groupe Olam international aurait cédé 50% des parts au français Meridiam qui devient de facto l’unique actionnaire de la Société autoroutière du Gabon (SAG). Bien que la transaction n’ait pas encore été officialisée par les deux entreprises, elle s’est faite depuis le mois de décembre dernier 2022.
Cette information a été divulguée par nos confrères d’Africa Business+. Selon le média en ligne, Arise se retirerait de ce projet dans le but de se focaliser sur la gestion des zones économiques spéciales dans lesquelles elle a investi en Afrique. Il s’agit notamment des zones économiques spéciales de Nkok au Gabon, Adetikope au Togo, et Glo Djigbé au Bénin, dans lesquelles Arise est aujourd’hui engagée.
Selon quelques indiscrétions, le français Meridiam aurait déjà même demandé à l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA), une garantie à hauteur de 67,5 millions d’euros, soit un peu plus de 44 milliards de fcfa, afin de mener à bien ce vaste projet annoncé par le chef de l’État gabonais, Ali Bongo Ondimba.
La Transgabonaise est la plus longue route jamais construite au Gabon. Avec 780 km, elle reliera Libreville à Franceville. Actuellement les travaux de ladite infrastructure se poursuivent sur le tronçon PK12-PK105 (81 km de cette voie). Cette partie représente la première phase de ce projet dont la livraison reste attendue.
La deuxième phase de la Transgabonaise devrait être lancée au courant de ce premier semestre 2023, selon le Premier ministre, Alain-Claude Bilie-By-Nze. La livraison des travaux de réhabilitation de la Transgabonaise qui est financée à hauteur de 600 milliards de fcfa par la SAG, est prévue pour cette année 2023.
