mercredi, avril 24, 2024
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    Gabon : près de 9 milliards de fcfa de dépenses de personnel pour les 11 Établissements publics à caractère industriel entre 2019-2021

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    C’est ce que nous apprend l’annexe des dépenses des établissements publics de l’Etat publié dans le sillage de la loi de finance 2023. Sur la période 2019-2021, la situation d’exécution financière des onze (11) Établissements publics à caractère industriel et commercial (EPIC), s’est caractérisée par une hausse constante des dépenses de personnel. Fixées à 2,3 milliards de fcfa en 2019, celles-ci se sont en effet situées à plus de 3 milliards de fcfa en 2021. Une hausse loin des exigences d’orthodoxie financière fixées par l’exécutif au cours de ces dernières années. 

    Agence gabonaise de développement et de la promotion du tourisme et de l’hôtellerie (AGATOUR), Gabon Télévision, Gabon 24 (G24), Laboratoire national des bâtiments et travaux publics (LNBTPG), Centre technique de l’habitat (CTH), Agence nationale de l’urbanisme, des travaux topographique et du cadastre (ANUTTC), Office national de la sûreté et de la facilitation des aéroports du Gabon (ONSFAG), Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique (ASECNA), Compagnie nationale de navigation intérieure et internationale (CNNII)… la situation consolidée des onze (11) Établissements publics à caractère industriel et commercial (EPIC) révèle certaines dépenses dont on aurait pu se passer en ces temps de crise.

    En effet, en analysant de plus près l’exécution des dépenses de ces établissements publics censés être gérés selon les mêmes règles que les sociétés de droit privé, il ressort qu’entre 2019 et 2021, ce sont près de 9 milliards de fcfa qui y ont été injectés seulement en termes de dépenses de personnel. 2,259 milliards de fcfa en 2019, 2,906 milliards de fcfa en 2020, 3,044 milliards de fcfa en 2021, près de 9 milliards de fcfa donc, auxquels il faut ajouter les 3,934 milliards de fcfa de dépenses de biens et services. 

    Astronomiques, ces sommes qui sont bien plus importantes que les dépenses d’investissements réalisées sur la même période (à peine 800 millions de fcfa), ont été supportées en grande partie grâce aux subventions de l’Etat, puisque celles-ci ont représenté sur la période sous-revue près de 9 milliards de fcfa. 

    Quand on sait le peu de résultats obtenus par ces EPIC sur cette période, difficile cependant de comprendre la nécessité pour l’Etat de soutenir ces établissements, qui peinent à fournir des résultats allant dans le sens de la transformation de notre économie ou de sa diversification. 

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