vendredi, mars 29, 2024
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    E-administration : le Gabon parmi les 16 champions africains

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    C’est ce que révèle le rapport E-Government Survey 2022 The Future of Digital Government, du département des questions économiques et sociales des Nations Unies. Au cours des six dernières années, la modernisation des services publics par les nouvelles technologies a connu un bond en avant sur le continent avec pas moins de 16 pays d’Afrique qui rejoignent peu à peu les pays avancés en matière d’e-administration. 16 pays parmi lesquels le Gabon, qui dans ce domaine fait partie des bons élèves.

    Correspondant à toute l’utilisation des technologies de l’information et de la communication exploitable par les administrations publiques, afin d’améliorer le fonctionnement interne des services publiques et les rendre plus facile d’accès à leurs usagers, l’e-administration commence peu à peu être intégré dans la stratégie de développement de nombreux pays africains. Comme le note le département des questions économiques et sociales des Nations Unies dans son rapport E-Government Survey 2022 The Future of Digital Government, pas moins de 16 pays se rapprochent des pays avancés dans ce domaine. 

    En effet, de l’Afrique du Sud (1er dans ce domaine sur le continent avec un indice de 0.7357 en 2022), à la Zambie (16ème avec un indice de 0.5022), en passant par le Maroc (5ème avec un indice de 0.5915) et donc le Gabon (11ème avec un indice de 0.5521 contre 0.5401 en 2021), bon nombre de pays du continent s’imprègnent de plus en plus des avancées technologiques pour améliorer leur gestion et leur gouvernance. Désignés comme champion d’Afrique en e-gouvernement, ces pays affichent un indice de développement des infrastructures de télécommunication, de capital humain et de services en ligne au-dessus de la moyenne continentale qui est de 0.4054 point sur 1.0000 et proche de la moyenne mondiale qui est 0.6102 point.

    Quand on sait que l’e-administration permet d’améliorer les processus, la communication entre les usagers et les administrations ou bien même entre administrations à travers notamment la mise à disposition d’informations en ligne pour les utilisateurs (front office), la possibilité de télécharger des formulaires à imprimer soi-même, ou à remplir directement en ligne à l’exemple de la procédure de délivrance de passeports au Gabon appelé E-Visa),  ou encore la possibilité de faire ses déclarations d’impôts en ligne à travers e-tax, ou le site pour les fonctionnaires e-solde, la plateforme de gestion de la vie scolaire X-Gest, ces données restent non négligeable pour un pays qui aspire à l’émergence. A celles-là, il faut ajouter les applications Middle office telles que Gespers, Aster, pour ne citer que celles-ci. 

    Plus récemment, en février dernier, la Société d’incubation numérique du Gabon (SING), dirigée par Yannick Ebibie Nzé, procédait au lancement du programme SmartGov. Objectif, « transformer l’environnement informatisé dans lequel évolue chaque administration publique en un écosystème partagé dans lequel les services publics seront plus collaboratifs et efficaces« .

    Seul bémol, le Gabon a toujours du mal à assurer la pérennité de ses meilleures performances. A l’image de nombreux sites Web de l’administration qui ne sont pas actualisés ou qui sont désormais inaccessibles. 

    Sans compter que pour le moment, moins de 30% de l’administration du pays profite réellement de cette avancée considérable sur le plan infrastructurel. De plus, de nombreuses villes étant encore peu ou mal couvertes par Internet, leurs habitants attendent toujours de pouvoir en bénéficier et jouir pleinement de ce statut de « champion » parmi les champions en Afrique en e-administration.

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