samedi, avril 20, 2024
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    Gabon : à Mouila, Ali Bongo évoque une «industrie qui se transforme»

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    En visite dans la province de la Ngounié après celle de l’Ogooué-Maritime il y a quelques semaines, le Chef de l’État Ali Bongo Ondimba, en a profité pour visiter l’usine de production d’huile de palme de Mouila. En activité depuis deux ans, cette usine de transformation d’huile de palme qui s’étend sur une superficie de 7 hectares et traite jusqu’à 90 tonnes de régimes de palme par heure, a retenu l’attention du Président et du gouvernement en quête de bilan, après presque sept ans de détournements et de malversations. 

    « Alors qu’elle était autrefois dominée par le secteur extractif, singulièrement le pétrole, l’industrie gabonaise connait aujourd’hui une montée en gamme à travers la montée en puissance de l’industrie de transformation. Or celle-ci, plus que d’autres, est fortement créatrice de valeur ajoutée et d’emplois qualifiés ». C’est en ces termes que le président de la République Ali Bongo Ondimba, s’est exprimé au sortir de la visite à Mouilla, de l’usine de production d’huile de palme du Singapourien Olam.

    En marge d’une escale dans la province de la Ngounié, le chef de l’Etat et son Premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda, se sont félicités de cet acquis, qui reste cependant loin des attentes des populations en matière de développement. En effet, bien que capable de produire jusqu’à 90 tonnes de régimes de palme par heure, cette usine peine à satisfaire la demande locale que ce soit en termes de quantités ou de coût, si l’on se réfère notamment aux nombreuses pénuries observées ces derniers mois et à la flambée des prix de l’huile Cuisin’Or sur les marchés. 

    Vendues jusqu’à 1900 fcfa il y a quelques semaines encore (ramenée depuis à 1100 fcfa pour à peine 900ml), cette huile raffinée à Mouilla est donc clairement « emblématique de notre politique d’industrialisation ». Une politique d’industrialisation qui peine à offrir aux populations des emplois décents. Si elle emploie plus de 150 personnes, dont 90% sont des nationaux comme évoqué lors de cette visite, cette usine reste loin des aspirations portées notamment par le Plan d’accélération de la transformation (PAT), qui promettait pourtant monts et merveilles aux Gabonais. 

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