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    Gabon : Arise défend son modèle de partenariat public-privé

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    Aux prises avec des employés qui revendiquent notamment de meilleures conditions de travail sur ces différents sites, Arise a apporté ce jeudi 28 septembre, des éclaircissements aussi bien sur son fonctionnement que sur son modèle de gouvernance. A travers un communiqué parvenu à notre rédaction, le groupe, « engagé dans ses missions au service du développement économique gabonais », est revenu sur les grandes étapes qui ont guidé son partenariat avec la République gabonaise. Un modèle de partenariat public-privé qu’il a tenu à défendre. 

    En pleine tempête depuis la chute d’Ali Bongo et ses alliés, le tentaculaire groupe Gabono-Singapourien Olam a tenu ce jeudi à « réfuter les mises en cause diffusées sur les réseaux sociaux et par voie de presse ». Revenant notamment sur « sur les grandes étapes qui ont guidé son partenariat avec la République gabonaise » depuis 2010, Olam a insisté sur son bilan en revenant sur le fait d’avoir « apporté depuis treize ans toute sa capacité d’investissement internationale, son expérience et savoir-faire reconnu internationalement pour créer des filières industrielles d’excellence et des infrastructures de standard international ».

    Il faut dire qu’entre une zone économique spéciale (Gsez) co-détenue par la Caisse des Dépôts et Consignations du Gabon représentant l’État gabonais à hauteur de 38,5 %, presque entièrement financée et devenue une référence mondiale de développement industriel et économique en Afrique, le groupe Arise détenu par Africa Finance Corporation, Afreximbank, et le fonds FEDA, a su tirer son épingle du jeu, en dépit des protestations qui minent actuellement son fonctionnement. Des protestations légitimes, mais dont l’origine pourrait se trouver au sein même de l’administration gabonaise. 

    Rappelant qu’en 2022 elle a, à travers Gsez, « permis de transformer 1153 599 m3 de bois et d’exporter 622 026 m3 de bois transformé, qui représentent 60% des exportations du Gabon en 2022 », en plus d’avoir payé entre 2017 et 2023 pas moins de 54 milliards de fcfa de taxes (retenue à la source, TVA, CSS, patente, taxes forestières, impôts sur les sociétés) et 70 milliards de fcfa de taxes employés/employeur, Arise qui a pu faire rayonner le Gabon à l’international, notamment en ouvrant la première marque de mobilier 100% Made in Gabon, s’est donc défendu en présentant des arguments de poids. 

    Engagé « au service du développement des compétences et de l’emploi locales », comme elle l’a rappelé dans son communiqué en insistant sur le fait que parmi les employés d’Olam Gabon, environ 87% sont des citoyens gabonais et qu’en 2020, la zone économique représentait 16% des emplois privés formels du pays, Olam a donc voulu recentrer les débats. Une volonté qui l’honore et qui devrait interpeller les autorités de la transition quant au regard porté sur cette entité qui, on le rappelle, a investi à elle seule, les 276 milliards de fcfa nécessaires à la construction du New Owendo International Port (NOIP). 

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