A la suite de la polémique née des fuites des conclusions des travaux de la concertation politique qui s’est tenue du 13 au 23 février 2023 dans le pays, le Premier ministre Alain-Claude Bilie-Bye-Nze, a donné une conférence de presse pour expliquer aux populations le bien-fondé du retour de l’élection à un tour au Gabon. Ce, malgré les indignations d’une partie de l’opposition et de la population qui y voient un recul démocratique.
« Une élection à un tour permet d’avoir les résultats très rapidement, permet de mobiliser l’électorat une seule fois, de mobiliser l’administration une seule fois, de mobiliser toutes les ressources une seule fois, et d’avoir le résultat », a expliqué le chef du gouvernement.
« C’est un consensus qui n’a pas été simple mais c’est un consensus sur lequel nous sommes parvenus et qui permettra demain de reprendre l’activité économique très rapidement au lendemain des élections », a-t-il soutenu.
Durant la conférence de presse, Alain-Claude Bilie-By-Nze a expliqué que cette décision s’explique aussi du fait que pour les prochaines échéances électorales, le pays ne pourra pas organiser un deuxième tour de l’élection présidentielle en 10 jours. Ce temps serait trop court, une opération difficile et très dangereuse pour notre jeune démocratie et notre économie en construction.
Ce qu’il faut dire c’est que l’annonce du retour de l’élection à un tour est très contestée par une partie de l’opposition non présente auxdites assises, certains leaders de la société civile et la population qui estiment que la mesure est un recul démocratique au Gabon.