Suite aux demandes grandissantes de report des prochaines échéances électorales qui devront se tenir dans moins d’un mois où celles sollicitant une pure et simple transition politique à la tête de l’État, le gouvernement s’est montré ferme et catégorique sur le sujet.
En effet, lors du conseil interministériel qui s’est tenu le lundi 31 juillet 2023, le Premier ministre chef du gouvernement, Alain Claude Bilie-By-Nze a non seulement refusé l’idée, mais a également expliqué pourquoi cette dernière ne pourrait prospérer.
« Aucun report ne saurait être envisagé, encore moins une transition que rien ne justifie, car toutes les institutions sont en place et fonctionnent dans le respect de la Constitution et autres lois en vigueur », a déclaré le Premier ministre.
Pour le numéro un de l’exécutif, « tous ces sujets avaient été évacués lors de la Concertation Politique regroupant la Majorité et l’Opposition, convoquée au mois de février dernier par le Président de la République, Chef de l’État, Son Excellence Ali Bongo Ondimba ».
Le chef du gouvernement gabonais exhorte par contre toutes les parties impliquées à faire preuve de responsabilité et de respect mutuel, afin de préserver l’intégrité du processus électoral et d’assurer un avenir prospère pour le Gabon.
Notons que les demandes de report et de transition politique se multiplient parce que les acteurs de la société civile, des sages et même des partis politiques de l’opposition estiment que le processus électoral est mal engagé et qu’il reste très peu de temps pour organiser, le même jour, trois scrutins, à savoir la présidentielle, les législatives et les locales.
Mieux encore, ces derniers pensent que les conditions de transparence ne sont pas réunies et cela constitue un risque pouvant aggraver la violence qui a déjà commencé un peu partout dans le pays. A en croire ces derniers, toutes les tensions nécessaires sont au rendez-vous pour déboucher sur des violences postélectorales terribles pour le pays.