La Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag) a affiché dans un communiqué publié le 6 mars dernier sa détermination à accélérer la modernisation du chemin de fer gabonais, au courant de l’année 2023.
« En 2023, les équipes de la Setrag vont accélérer la modernisation de la voie dans le cadre du Programme de remise à niveau et du Plan d’augmentation des capacités de transport », indique le communiqué de l’entreprise.
Il faut dire que le projet de modernisation du chemin de fer gabonais a démarré en 2016. Au mois de septembre 2022, le chemin de fer avait seulement été réhabilité à 31% selon des chiffres publiés par la Setrag, soit une réhabilitation de quelque 200 kilomètres de voies sur 648 kilomètres que compte la ligne ferroviaire reliant Libreville à Franceville.
Pour respecter les prévisions des travaux qui devraient s’achever en 2024, la Setrag doit encore réhabiliter 448 km de ce chemin de fer dans le cadre du Programme de remise à niveau (PRN), soit 69% du réseau restant.
Avec une enveloppe de 333 milliards de fcfa, le programme de remise à niveau et du Plan d’augmentation des capacités de transport (PRN) doit en toute logique procéder à la modernisation, l’amélioration du trafic, des services aux passagers ainsi qu’aux opérateurs économiques.
Le PRN devrait également restaurer la capacité initiale de transport du chemin de fer, en réduisant considérablement l’impact des 180 km de zones instables identifiées depuis la création du chemin de fer.
La Société d’exploitation du Transgabonais, est une entreprise de transport ferroviaire exploitant le réseau de chemin de fer gabonais. Elle réalise principalement du transport de marchandises mais assure également un service voyageurs entre Owendo et Franceville. Elle est détenue par la Comilog, elle-même filiale du groupe français Eramet.