samedi, mai 4, 2024
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    Gabon : Sylvia Bongo rejoint son fils Noureddine à «sans familles»

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    C’est la bombe du jour venue des hautes sphères de la République. Alors qu’elle était en résidence surveillée depuis le coup d’Etat du 30 août dernier, Sylvia Bongo Ondimba, ex toute-puissante première dame du Gabon, a été placée sous mandat de dépôt ce jeudi 12 octobre. Au terme d’une longue et éprouvante journée d’interrogatoire face à Brice Laccruche Alihanga, ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba, l’ex première dame a été écrouée à la tristement célèbre prison centrale de Libreville surnommée « Sans familles ». 

    Après l’opulence et le fast du palais présidentiel qu’elle a écumé pendant 14 ans, Sylvia Bongo Valentin, ex première dame du Gabon, a été écrouée ce jeudi au petit matin, selon des sources proches de ce dossier citées par plusieurs de nos confrères. Confrontée ce mercredi 11 octobre à Brice Laccruche Alihanga, ex directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba, président déchu, la désormais ex toute-puissante première dame du Gabon a été placée sous mandat de dépôt par les autorités. 

    En effet, poursuivie pour « concussion, détournement de fonds, blanchiment de capitaux, recel, faux et usage de faux notamment« , puis inculpée fin septembre pour « concussion et autres malversations financières présumées« , Sylvia Bongo Valentin, arrivée à cette confrontation avec un sac à main d’une grande marque de Luxe, était jusqu’alors assignée à résidence. Après des heures d’interrogatoires, elle a donc finalement été écrouée et placée sous mandat de dépôt à la tristement célèbre prison centrale de Libreville surnommée « Sans familles ». 

    Rejoignant ainsi son fils Noureddine Bongo Valentin et ses comparses Ian Ghislain Ngoulou, Ismael Océni Ossa and Co., accusés pour leur part de « trafic de stupéfiants et autres malversations financières« , Sylvia Bongo s’apprête donc à vivre des jours sans, dans un endroit aux allures de mouroir comme en attestent d’ailleurs les images de Brice Laccruche Alihanga, très diminué. Une fin logique, pour celle qui était accusée depuis le coup d’Etat du 30 août dernier, de nombreux crimes. 

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