Le gouvernement gabonais est désormais sommé de trouver des solutions aux différents problèmes auxquels font face certaines couches sociales du pays, et ce avant la tenue des prochaines échéances électorales cumulées qui démarrent dans trois mois si rien ne change.
Faute de quoi, une grogne généralisée sera lancée pour faire plier les autorités. Dans ce sens, les militaires, civils retraités et toutes les générations de jeunes fonctionnaires fraîchement sortis d’écoles et en attente de leurs postes budgétaires ont menacé de passer à l’action après le 5 mai 2023.
L’initiative a été prise lors d’un grand rassemblement le 03 mai à Libreville. Ils attendent du gouvernement des réponses claires à leurs revendications. Les militaires retraités attendent notamment leurs services rendus à la Nation.
Ils réclament également, comme leurs collègues civils, l’arrimage de leur pension au nouveau mode de calcul des retraites. Quant aux jeunes diplômés d’écoles d’Etat, ils réclament des affectations, le rappel de solde et bien plus.
Pour retrouver la confiance des populations, le gouvernement devra trouver une solution efficace, afin d’aller sereinement aux élections avenir.
Si rien n’est fait, les autorités peuvent être sûr d’aller aux élections avec une partie de l’électorat acquise à la cause des ou du candidat unique de l’opposition. Déjà que le bilan du chef de l’État Ali Bongo Ondimba qui se fera avant sa déclaration de candidature est pressenti comme moins favorable, sinon « nul » aux yeux des populations qui manquent de presque tout, malgré les richesses du pays.
