Le président du Syndicat des agents du ministère du Transport et de l’aviation civile (Samtac), Ghislain Malanda, a invité les autorités gabonaises à organiser dans les jours à venir des états généraux du secteur des transports, afin d’éviter à l’avenir des accidents aussi mortel que celui de l’Esther Miracle survenu le 9 mars dernier.
« Il faut repenser les transports dans un cadre élargi et ce cadre pour nous ce sont les états généraux des transports. Ce qui permettra de faire un diagnostic profond du secteur et recenser les maux qui le minent, afin de voir comment faire des propositions secteur par secteur, car la situation est grave. Le naufrage qui vient de se produire n’est qu’une goutte d’eau dans la mer », a affirmé Ghislain Malanda, président du Syndicat des agents du ministère du Transport et de l’aviation civile (Samtac), au micro de nos confrères du nouveau Gabon.
Les transporteurs estiment que les assises seront le lieu indiqué pour écouter tous les acteurs du secteur et surtout de mieux prendre la mesure des dysfonctionnements du secteur, domaine par domaine.
« Que ce soit dans le transport terrestre, aérien, ou ferroviaire, tous ces secteurs sont freinés par des dysfonctionnements, liés non seulement à la qualité des hommes, mais aussi à la qualité du casting de ceux qui les gèrent, sans compter les contingences politiques », a déploré Ghislain Malanda comme pour établir le bien-fondé des assises demandées.
La vérité est que le secteur des transports est depuis plusieurs années très malade et gangrené de pratiques qui ne permettent pas son fonctionnement normal. Ce malaise est d’autant plus perceptible par les problèmes de management que rencontre par exemple la Société gabonaise des transports (Sogatra) qui est menacée de fermeture, avec une dette chiffrée à plusieurs milliards de fcfa.
La tenue des états généraux devrait certainement permettre de prendre la pleine mesure des problèmes du secteur et trouver par la même occasion les solutions adéquates.