La révélation du salaire supposé d’Ali Bongo a fait couler beaucoup d’encre salive. Elle a également suscité un débat sur les avantages réels rattachés à cette fonction de président de la République en terre gabonaise et sur la gestion des fonds secrets qui s’ajoutent au salaire du président. Selon une révélation récente de nos confrères de Média Afrique News, le salaire d’Ali Bongo Ondimba, ancien président du Gabon, aurait été de 270 millions de fcfa par mois, soit 3,240 milliards de fcfa par an.
Lorsque cette information a été révélée, elle a provoqué une véritable onde de choc dans l’opinion. La colère et l’indignation se sont emparées des citoyens qui se sont sentis trahis par leurs propres dirigeants. Comment est-il possible qu’un président puisse vivre dans un tel luxe pendant que son peuple lutte pour survivre dans des conditions misérables et insalubres ?
Les images et les récits décrivant la somptuosité des résidences présidentielles acquises à Paris et à travers le monde contrastaient violemment avec la réalité quotidienne du peuple gabonais. Les citoyens se sont sentis une fois de plus abandonnés, exploités et méprisés par celui qui était censé les représenter et les protéger.
Ce choc a créé une profonde rupture de confiance entre l’ancien président et son peuple condamné à des grèves pour espérer entrer en possession de ce qui leur revient de droit. Les promesses de justice sociale et d’égalité dont ils se faisait le porte étendard semblent maintenant vides de sens.
Mais ce n’est pas tout. La nouvelle a également eu un effet mobilisateur. Il réveille une conscience collective et pousse le peuple à désormais se battre pour ses droits et sa dignité, surtout que cela est davantage le leitmotiv des nouvelles autorités. Des critiques sont de plus en plus massives et le sujet alimente les conversations des Gabonais qui réclament désormais des comptes au président déchu et exigent des réformes radicales pour mettre fin à l’injustice et aux inégalités.
