C’est à la faveur d’un tournoi de préparation physique organisé le 17 février dernier que les six clubs que compte la ligue provinciale de boxe de l’Ogooué-Maritime ont officiellement relancé leurs activités.
Pour la circonstance, toutes les catégories ont effectué le déplacement pour prendre une part active à la réouverture de la saison 2023-2024. Le choix de reprendre les activités en force a été pour les encadreurs techniques un moyen de vulgariser la pratique de la boxe dans la capitale économique, afin de susciter des vocations. Il était surtout question en cette rentrée sportive, de la préparation physique des athlètes dans tous les domaines.
« Nous venons de lancer nos activités sportives. En ligne de mire, nous préparons une sortie sur Libreville et donc il nous fallait regrouper nos meilleurs boxeurs. C’est aussi une manière pour nous, de nous projeter pour l’année 2023-2024 », a indiqué Joseph Edan, président de la ligue de boxe de l’Ogooué-Maritime.
« Nous avions commencé par la condition physique, ensuite par les leçons et enfin, les échanges de gants. Ici il est question de permettre aux enfants d’apprendre la boxe anglaise. Je trouve que c’est très important en boxe anglaise, c’est celui qui a la garde de Béziers qui prend le coup. Voilà pourquoi nous demandons aux enfants de prendre la garde pour éviter d’encaisser », a expliqué à son tour Fabrice Nkoghé Ntoutoume, encadreur technique provincial.
Il faut dire que cette reprise d’activités s’est faite sous fond d’interprétation de la tutelle en vue de combler les manquements criards auxquels fait face la ligue provinciale de boxe. Selon quelques indiscrétions, elle manque de moyens matériels et financiers pour son bon fonctionnement.
Les besoins énumérés par les responsables de la ligue sont entre autres, le manque des gants, des sous-gants et bandages mais aussi, des sacs de frappe ou l’aqua-bag, du punching-ball. À cela s’ajoutent également l’absence du PAO de boxe, des casques ainsi que les protèges-dents et bien d’autres équipements.