Depuis la semaine écoulée, le ministre délégué à l’Intérieur s’active pour aménager et équiper les sites devant prochainement accueillir les opérations de confection de la Carte nationale d’identité cette fois électroniques (CNIE), à Libreville et certainement à l’intérieur du pays.
Pour cela, le membre du gouvernement s’est rendu dans presque tous les principaux commissariats de la capitale gabonaise pour s’assurer des avancés des préparatifs. Là-bas, il a pu constater que les sites ont été réhabilités, la connexion au réseau de l’administration gabonaise est établie et le mobilier livré. En tout cas, tout semble fin prêt. Si officiellement une date de lancement n’a pas été donnée, on sait juste qu’après la connexion des sites provinciaux, l’opération sera lancée.
Il faut à toute fin utile dire que l’opération est attendue depuis près d’une dizaine d’années par les populations. Et pour cause, depuis 2015 la rupture du contrat avec le belge Semlex, le Gabon ne délivre plus de CNI. Si le pays avait signé avec Gemalto racheté par le français Thalès qui devait prendre le relais et devait verser une avance, l’entreprise faisait l’objet d’une enquête judiciaire pour « corruption » et « association de malfaiteurs » au sujet d’une dizaine de contrats gouvernementaux dans six pays africains, dont au Gabon.