Dans un élan de réformes substantielles, la Commission Économie au Dialogue national inclusif a opté pour un changement de cap radical lors de ses récentes délibérations. Sous la présidence du professeur Gabriel Zomo Yebe, et la supervision de Monseigneur Jean-Patrick Iba-Ba, la commission s’est résolument tournée vers une transformation profonde de l’économie gabonaise, historiquement caractérisée par son modèle de rente.
La série de réunions tenues ce mardi a marqué un tournant décisif, avec la validation de rapports cruciaux issus des quatre sous-commissions : Infrastructures et Travaux publics, Emploi, Droits et Libertés, ainsi que Souveraineté. Ces composantes ont chacune présenté des conclusions qui reflètent une volonté de réorienter l’économie vers une plus grande productivité et une appropriation accrue par les citoyens gabonais des leviers économiques nationaux.
Diversification de l’économie
Ainsi, le passage d’une économie de rente à une économie productive implique une refonte significative de la structure économique actuelle. Cette transformation entend favoriser une diversification des bases économiques, réduire la dépendance aux exportations de matières premières, et stimuler l’innovation et l’entrepreneuriat au sein de la population.
Par ailleurs, cette décision pourrait répondre à plusieurs défis auxquels fait face le Gabon, notamment le besoin de création d’emplois et d’amélioration des infrastructures. En accentuant l’importance des secteurs stratégiques et en encourageant les investissements, les dialogueurs plaident pour une reprise en main économique qui pourrait bien marquer le début d’une ère de souveraineté renforcée.
Ces orientations seront définitivement adoptées lors de la plénière générale prévue pour le samedi 27 avril prochain. En attendant, les débats se poursuivront au sein de la Sous-commission de la commission sociale, une instance d’autant plus scrutée que la majorité des préoccupations populaires reste d’ordre social.
En définitive, la transition économique annoncée est donc un signal fort envoyé aux Gabonais qui aspirent à plus d’autonomie et à une meilleure répartition de la prospérité nationale. Elle s’inscrit dans une perspective où la rentabilité court terme laisse place à un développement durable et inclusif, élément clé d’une économie résiliente et souveraine.