Alors que les spéculations vont bon train depuis plus d’un mois concernant la volonté du fonds d’investissement privé américain Carlyle Group, actionnaire majoritaire du pétrolier Assala Energy, de céder les actifs de celui-ci, il n’en serait finalement rien. Si l’on se fie aux informations fournies par le directeur général d’Assala Gabon Daniel Marini, cité par nos confrères de L’Union, ces informations de l’agence Reuters sont « déformées et amplifiées ».
Acquis par le fonds de capital-investissement Carlyle Group (CG.O) en 2017 auprès de l’historique Shell, Assala Energy fait l’objet de nombreuses spéculations ces dernières semaines. L’une des plus marquantes étant, bien entendu, la possibilité de céder ses actifs pour un montant d’un milliard de dollars, comme le rapportait l’agence Reuters, qui affirmait d’ailleurs que le fonds d’investissement privé américain avait mandaté la banque d’investissement City, afin de trouver un repreneur.
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Interrogé à ce sujet par nos confrères de L’Union, Daniel Marini, directeur général d’Assala Gabon, a néanmoins assuré que la filiale de Carlyle International Energy Partners n’envisageait aucunement de céder ses actifs au Gabon et qu’il s’agirait donc de simples rumeurs sans fondement. Balayant donc d’un revers de la main, les informations de l’agence Reuters, Daniel Marini s’est donc voulu rassurant vis-à-vis des autorités et de ses salariés.
Évoquant des informations « déformées et amplifiées » par l’agence de presse londonienne, le numéro un d’Assala Gabon a donc réfuté toute action visant à quitter le pays. Un pays dans lequel ils entendent d’ailleurs investir pas moins de 370 millions de dollars soit un peu plus de 250 milliards de fcfa, dès 2023. De nature à rassurer l’ensemble des partenaires, ces déclarations de Daniel Marini auront également eu le mérite de replacer les choses dans leur contexte.