Déjà à pied d’œuvre pour rendre effectif l’égal accès des candidats sur les médias de service public durant la période électorale, la Haute autorité de la communication (HAC) entend pleinement jouer son rôle, afin de participer activement à la bonne tenue des prochaines échéances électorales qui se dérouleront incessamment dans le pays.
Dans ce sens, le président de la Haute autorité de la communication (HAC), dont l’une des missions est de veiller à l’objectivité maximale des informations diffusées par les médias s’est assurée de faire signer le lundi dernier une charte de bonne conduite aux candidats en lice pour les élections présidentielles, législatives et locales du 26 août prochain.
Le but est de canaliser leurs discours face aux médias durant la période de la campagne, une obligation également faite aux professionnels des médias appelés à davantage faire preuve de professionnalisme et de responsabilité.
Il faut noter que depuis le début de cette année électorale pour le Gabon, plusieurs discours venant en grande partie de l’opposition gabonaise ont été taxés par les autorités comme « racistes« , « xénophobes« , « tribalistes » et parfois « dangereux pour la cohésion du pays » du fait de leur invitation à la haine et leur nature à susciter des troubles.
La charte de bonne conduite qui sonne finalement comme une mesure préventive sera donc brandit contre tous les médias et acteurs politiques qui par leurs propos et productions outrepasseront les principes d’éthique et de responsabilités prévues par la loi. Elle sera surtout brandit contre ces derniers pour justifier des sanctions de la Haute autorité de la communication qui visiblement semble être déjà prête.
