Dans une interview parue dans le Yearbook 2022-2023 produit par l’Agence nationale de promotion des investissements (ANPI-Gabon), en partenariat avec l’agence française LD Media Development, le directeur général de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (Cnamgs), Séverin Maxime Anguile, a indiqué qu’en 2021, les dépenses de l’institution sociale qu’il dirige se sont accrues d’un peu plus de 20 milliards de fcfa.
« Les cotisations du Fonds 1 ont augmenté de plus de 20 milliards, passant de quelque 35 milliards en 2020, à plus de 59 milliards en 2021. Ceci est dû aux contrôles et aux redressements effectués à la reprise de l’activité économique », a affirmé Séverin Maxime Anguile.
Dans ce sillage, s’inscrivent également les dépenses techniques qui ont augmenté de 6,6%, passant de 58 778 423 137 fcfa en 2020 à 62 638 644 602 fcfa, du fait du recours plus fréquent des assurés aux professionnels de santé. Les dépenses de médicaments représentent à elles seules 34% des dépenses techniques.
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Il explique par la suite qu’alors que les dépenses du Fonds 1 se sont accrues, les dépenses de fonctionnement ont par contre baissé. Elles sont passées de 19 milliards en 2020, à 16 milliards en 2021. Au 31 décembre 2021, le résultat comptable de la Cnamgs s’est significativement amélioré.
Le déficit a diminué de façon drastique de 1,4 milliard contre 12 milliards en 2020. On note également une nette amélioration des ratios prudentiels de la CIPRES, gage d’une bonne gouvernance. Il s’agit notamment du ratio des charges administratives passé de 36% en 2019 à 17,6% en 2021, la norme étant de 15% des produits techniques réalisés et le ratio des charges du personnel étant de 63,60%, quand la norme est d’au plus 85% des charges de fonctionnement.
