vendredi, mars 29, 2024
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    La CPG se mue en Fédération des entreprises du Gabon

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    Élu à la tête de la Confédération Patronale Gabonaise (CPG) en août dernier, Henri Claude Oyima annonçait un changement de paradigme, pour cette entité regroupant pas moins de 350 entreprises représentant 80% du PIB du pays. Moins de trois mois plus tard, c’est chose faite pour le Tycoon gabonais, puisque réunis  en marge d’une première assemblée générale extraordinaire, les membres de la CPG ont adopté la transformation de celle-ci en Fédération des entreprises du Gabon (FEG). 

    « En tant qu’organisation des entreprises, nous souhaitons d’abord donner de la clarté, de la conviction, de la concentration et de la cohérence à notre structure ». C’est en ces termes qu’Henri Claude Oyima, a peine élu à la tête de la désormais ex-Confédération Patronale Gabonaise (CPG), plantait le décor de sa présidence. Au détour d’une interview chez nos confrères de Financial Afrik, le Tycoon gabonais plantait déjà là, le décor pour la mise en œuvre « d’une confédération plus dynamique, plus forte et plus inclusive ». Trois mois plus tard, la CPG a entamé sa mue. 

    En effet, réuni ce lundi 10 octobre 2022 en assemblée générale extraordinaire, les patrons Gabonais ont adopté le changement de dénomination censé apporter un souffle nouveau à cette organisation regroupant pas moins de 350 entreprises représentant 80% du PIB du pays. Fini la CPG, place désormais à la FEG (Fédération des entreprises du Gabon). Symbolisant la volonté de la nouvelle direction d’impulser une nouvelle dynamique pour cet organisme soixantenaire, cette nouvelle dénomination marque également une véritable rupture. 

    Outre ce changement de dénomination qui marque donc le caractère « inclusif » que souhaite apporter la nouvelle direction comme l’a d’ailleurs rappelé HCO, les membres de la FEG ont également adopté une nouvelle gouvernance, dans la droite ligne de la feuille de route établie en août dernier. Doté d’un nouveau siège social en plus d’une nouvelle dénomination sociale, le patronat gabonais devra désormais apporter sa pierre à l’édifice de ce changement dont le pays a besoin. Changement incarné par celui qui n’hésitait pas à tancer le gouvernement il y a quelques mois en soulignant « qu’aucun pays ne s’est développé grâce à un programme du FMI ». Un gouvernement qui dit être prêt à accompagner cette institution et les entreprises qui la composent plus que dans le passé, comme l’a souligné le Premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda, ce lundi 10 octobre au Radisson Blu. Wait and see.

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