Le vendredi 5 avril dernier, Mays Mouissi, ministre de l’Économie et des Participations, a accueilli une délégation de l’Union gabonaise de banque (UGB), menée par son directeur général, Mohamed Hamlili. Cette visite illustre un pas de plus vers le renforcement des relations économiques Sud-Sud, initié par le groupe Attijariwafa Bank dont UGB est une composante essentielle.
Le cœur de cette rencontre était l’invitation adressée au ministre Mays Mouissi pour participer au prochain forum organisé par le groupe Attijariwafa Bank. Prévu pour les 27 et 28 juin 2024 à Casablanca, au Maroc, ce forum se veut être un catalyseur du renforcement des relations Sud-Sud. Cette année, un honneur particulier est accordé au Gabon. Ce faisceau d’attention sur le Gabon démontre non seulement l’importance du pays dans la région mais également les attentes placées en lui comme moteur de coopération économique et d’intégration régionale.
Engagement et préparatifs enclenchés
Ainsi, la réponse du ministre de l’Economie et des Participations ne s’est pas faite attendre. Marquant son accord pour participer à ce rendez-vous d’envergure, il a souligné l’importance de cette opportunité pour le Gabon et sa propre volonté de voir ce forum être un succès. Dans cette optique, le ministre a instruit un travail conjoint entre les équipes de UGB et de l’Agence nationale pour la promotion des investissements (ANPI-Gabon) dirigée par Ghislain Moandza Mboma. Cela, dans le but de manifester une préparation rigoureuse et une détermination à mettre en avant les atouts du Gabon.
Un ancrage étatique fort dans le secteur bancaire gabonais
Pr ailleurs, il est crucial de rappeler que l’Union gabonaise de banque (UGB) n’est pas une entité indépendante du tissu économique et stratégique gabonais. L’État gabonais détient une part au capital de l’UGB, illustrant une volonté de positionnement et de surveillance stratégique du secteur bancaire par le Fonds souverain de la République gabonaise (FSRG). Ce mécanisme de participation étatique, géré par le Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS) sous la tutelle du ministère de l’Économie et des Participations, met en lumière l’approche proactive du Gabon dans la gestion et la valorisation de ses intérêts économiques.
Vers une nouvelle ère de coopération économique Sud-Sud
En définitive, cette initiative et le rôle pivot du Gabon dans l’organisation de cet événement sont plus qu’un symbole. Ils traduisent une ambition claire du pays et de ses partenaires à dynamiser les échanges Sud-Sud, en s’appuyant sur des alliances stratégiques et une coopération renforcée. Le forum de Casablanca pourrait ainsi marquer le début d’une nouvelle ère pour les relations économiques Sud-Sud, avec le Gabon en acteur central, prêt à tirer profit de ce nouvel élan pour son développement économique et celui de ses partenaires régionaux.