vendredi, avril 26, 2024
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    Gabon : la CNSS et la CNAMGS vont finalement passer sous pavillon privé 

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    L’annonce, rapporte Gabonreview, aurait été faite par le président de la Fédération des entreprises du Gabon (FEG), Henri-Claude Oyima, au cours du repas offert jeudi par le président de la République, Ali Bongo Ondimba, au patronat. 

    Ce n’était encore qu’au stade des propositions il y a quelques semaines. C’est désormais quasiment acté. Au Gabon, la prévoyance sociale devrait passer sous pavillon privé. En plus clair, la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS) seront désormais gérées plus ou moins exclusivement par le secteur privé, ainsi que le souhaitait le patronat gabonais. Cela eu égard aux effets dévastateurs de la gestion publique sur ces deux entités capitales pour les travailleurs du Gabon. 

    LIRE AUSSI : Gabon : Henri-Claude Oyima et la FEG réussiront-ils à acter la privatisation de la Cnss ? 

    « Nous avons été heureux des annonces du chef de l’État sur la problématique de la prévoyance sociale. C’est-à-dire que désormais, la Caisse nationale de sécurité sociale et la Caisse nationale d’assurance maladie de garantie sociale seront gérées, comme nous l’avons souhaité, par le secteur privé », s’est réjoui Henri-Claude Oyima au sortir de la rencontre avec le président de la République. 

    Et d’ajouter : « un pays ne peut pas se développer sans les entreprises. Le président de la République a confirmé ce message de manière solennelle. Pour dire que les entreprises du Gabon doivent désormais prendre la place qui doit être la leur dans le développement de notre économie ».

    LIRE AUSSI : Appel à la privatisation de la CNSS : les Gabonais entre adhésions et réticences 

    L’idée de la privatisation de la CNAMGS et de la CNSS avait suscité des appréciations mitigées. Il y a avait d’une part ceux qui la voyait d’un bon œil, au regard de l’orthodoxie dont sait faire montre le secteur privé. À l’opposé, plusieurs autres observateurs craignaient de privatiser par la même occasion un pan de la santé des populations, un secteur hautement social. 

    Vivement que les contours de cette privatisation aient fait l’objet d’une étude approfondie, pour ne pas partir d’un problème de mauvaise gestion, à un autre qui pourrait être encore plus grave. 

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