Ce 27 février 2024, la demande de mise en liberté provisoire de Stanis Bujakera Tshiamala, correspondant de Jeune Afrique en République démocratique du Congo, a été une nouvelle fois rejetée par les autorités judiciaires congolaises, selon un communiqué de la Société des journalistes (SDJ) de Jeune Afrique. Le journaliste congolais serait détenu dans la prison de Makala depuis près de six mois aujourd’hui, suite à des accusations infondées précise la SDJ.
En effet, le cas de Stanis Bujakera Tshiamala soulève des questions cruciales sur la liberté d’expression et de la presse en Afrique, en particulier en République démocratique du Congo. Son arrestation le 7 septembre 2023 à l’aéroport de Kinshasa, alors qu’il exerçait son métier de journaliste à Lubumbashi met en lumière les risques encourus par les professionnels des médias dans l’exercice de leurs fonctions.
Accusé à tort de faux et usage de faux suite à un article publié sur le site Jeune Afrique, sur l’assassinat de l’opposant politique Cherubin Okende, Stanis Bujakera Tshiamala est un symbole des défis auxquels sont confrontés les journalistes indépendants en RDC. La persécution des journalistes compromet non seulement leur sécurité personnelle mais aussi la liberté d’information et le droit des citoyens à être informés.
Le rejet répété de sa demande de libération souligne l’importance cruciale de protéger la liberté d’expression et la liberté de la presse en Afrique. La mobilisation pour la libération de Stanis Bujakera Tshiamala engagée par la Société des journalistes de Jeune Afrique, est un appel pressant à garantir un environnement sûr et propice à l’exercice du journalisme dans la région.