Au cœur de l’effervescence qui caractérise le Gabon post-transition, le Dialogue national inclusif. Les travaux de ces assises ouverts officiellement à Angondjé ce samedi 6 avril à travers la plénière, se présentent comme une lueur d’espoir pour un pays en quête d’unité et de prospérité. Monseigneur Jean Patrick Iba-Ba, lors de son adresse inaugurale, a souligné les ambitions élevées de ce forum, conçu dans le sillage des engagements du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI). Sous la houlette du général Brice Clotaire Oligui Nguema, ce dialogue vise à rassembler toutes les couches de la société gabonaise, dans un esprit de réconciliation nationale et de redynamisation de la cohésion sociale.
Le chemin esquissé par Iba-Ba dépeint un Gabon renouvelé, où l’équité, le respect mutuel et l’intégration de chacun, indépendamment des différences, sont au premier plan. La vision d’une nation prospère et juste, où les richesses sont partagées et les droits fondamentaux respectés, ressemble davantage à un idéal à atteindre qu’à une réalité immédiate. Pourtant, la détermination affichée par les initiateurs de ce dialogue témoigne d’une volonté ferme de changer le cours des choses.
Trois axes principaux
La structuration des travaux autour de trois axes principaux, notamment la singularité du dialogue, la responsabilité partagée et la sérénité des échanges, vise à canaliser les débats vers des résultats constructifs. L’intervention de la ministre de la Réforme des Institutions, Murielle Minkoué Mezui, énonçant le règlement intérieur et le calendrier des travaux, marque la transition vers une phase plus concrète, celle de l’action et de l’échange fructueux entre les participants.
Le déroulé quotidien des assises, organisé avec minutie, reflète la rigueur et l’ambition d’aboutir à des conclusions tangibles et mutuellement bénéfiques. Toutefois, les premières interventions des participants, mettant en lumière certaines insatisfactions relatives au règlement intérieur et la sélection des commissions, rappellent l’importance du dialogue et de l’inclusion dans le processus décisionnel.
Une gouvernance participative
La réaction prompte et transparente du bureau du Dialogue à ces préoccupations indique une volonté de gouvernance participative, où chaque avis compte et contribue à l’enrichissement du débat. Ce geste d’ouverture peut s’avérer crucial pour la légitimité et le succès des assises.
En clôture, le message d’espoir et d’engagement lancé par le président du bureau du Dialogue national inclusif, invitant à une contribution active de tous les acteurs, souligne l’impératif de co-construction de l’avenir du Gabon. Ainsi, ces assises ne représenteraient pas uniquement un exercice de réflexion collective, mais le début tangible d’une nouvelle ère de progrès et d’unité pour le Gabon, où chaque citoyen est appelé à jouer un rôle pivot dans la reconstruction de la nation.
