Nommé dans le gouvernement de transition en lieu et place du sulfureux Lee White, Maurice Ntossui Allogho prend peu à peu la mesure de la tâche qui lui incombe désormais. Dans un environnement forestier appelé à devenir un peu plus dans les années à venir, l’un des poumons de notre économie, le nouveau ministre des Eaux et Forêts est allé s’enquérir auprès des autorités de la zone economique à régime spécial de Nkok, du niveau actuel d’exécution des opérations.
Considéré comme l’un des moteurs de la diversification de l’économie gabonaise avec pas moins de 800.000 m3 de bois transformé par an ce qui en fait le leader de la filière bois, la Zone économique à régime privilégié de Nkok a reçu en début de semaine, la visite du colonel Maurice Ntossui Allogho. Nouveau ministre des Eaux et Forêts, ce dernier s’est longuement entretenu avec les autorités administratives de ce site qui regroupe près d’une centaine d’entreprises dédiées à la filière bois.
En effet, avec pas moins de 17 millions d’hectares de concessions, réserves et permis forestiers accordées aux entreprises dont 13,4 millions d’hectares de forêts (78,6%) concédés sous forme de Concession forestière sous aménagement durable (CFAD) et 1,2 million d’hectares (7,2%) sous forme de Convention provisoire d’aménagement-exploitation-transformation (CPAET), le secteur forêt-bois est appelé à devenir l’un des maillons forts de notre économie.
C’est donc conscient de ce potentiel, que le colonel Maurice Ntossui Allogho s’est rendu dans cette zone d’investissement spéciale de Nkok. Lui qui aura pour mission principale d’améliorer à la fois, la traçabilité des essences qui y sont produites et exploitées, mais également de redéfinir les conditions d’octroi des permis forestiers en République gabonaise, alors que l’ancienne équipe dirigeante s’est rendu coupable de non respect de la réglementation en la matière.
