Désiré Ename, commissaire représentant le secteur des médias dans la Commission Economie au Dialogue inclusif, annonce un tournant décisif pour les médias gabonais. Lors de son intervention récente chez nos confrères de Tendance Gabon, il a exprimé une satisfaction profonde concernant les propositions avancées pour réformer le cadre juridique et professionnel du journalisme dans le pays.
Participant activement à la Sous-commission Équipements, infrastructures et transport, Désiré Ename a eu l’opportunité d’examiner et de réajuster les propositions basées sur les contributions du peuple gabonais, mettant en lumière un engagement national pour redéfinir les contours de la profession journalistique. Ces réajustements représentent, selon lui, les prémisses d’une « révolution » visant à renouveler totalement l’environnement dans lequel la presse opère aujourd’hui.
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Ainsi, le directeur de publication d’Echos du Nord critique l’ancien cadre régulateur, le qualifiant de trop libéral et insuffisamment structuré pour aborder de manière efficace les défis contemporains du journalisme, tels que l’intrusion des non-professionnels et les dérives éthiques courantes. Ce nouveau cadre proposé ne vise pas à restreindre la liberté de presse, mais plutôt à élever le niveau de professionnalisme et à assurer une régulation plus stricte qui découragerait l’improvisation et l’opportunisme dans le domaine des médias.
Envisager des changements
Par ailleurs, ce plan ambitieux de restructuration nécessite une volonté ferme et un engagement continu pour transformer les médias en plateformes fiables, respectées et professionnelles. Désiré Ename encourage tous ses collègues journalistes à envisager ces changements non seulement comme nécessaires, mais aussi comme une opportunité de valoriser leur profession et de garantir l’intégrité du secteur.
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En somme, des initiatives comme celles-ci, le Gabon pourrait bien être sur le point de vivre une ère de renaissance médiatique, où le journalisme ne serait plus seulement vu comme un métier, mais comme une véritable vocation encadrée par des règles claires et justes. Cette vision pourrait grandement contribuer à l’essor d’une presse libre, mais responsable et respectée au Gabon.